Comment en suis-je arrivé au métier de référenceur SEO sur Google ?


Voilà bien un sujet très personnel sur lequel j’avais envie de m’exprimer. Issu du monde la création d’entreprise, mais plus loin encore d’une petite entreprise familiale qui a connu de plein fouet la révolution d’Internet (Nous avions développé dans un premier temps un agenda partagé sur le minitel puis sur Pearl pour le Web), je suis tombé très vite sur les premières bribes de l’Internet en France. Les premières connexions, les premiers mails (non non vous ne pourrez plus du tout me contacter via xavierdeloffre@lemel.fr nni sur voilà d’ailleur 😉 ), j’ai très vite vu l’aspect applicatif du web. Pas forcément tout de suite l’impact du search sur l’économie mais au moins la possibilité de travailler collaborativement. Retour sur ce que j’ai vécu mais aussi sur la faune des référenceurs rencontrés.

Un tournant : le numérique et la création de site Internet pour les entreprises

Consultant dans la création mais aussi le développement de l’entreprise, je me suis très vite axé sur la nécessité de mieux communiquer. Les médias, le marketing, l’essence indispensable pour progresser et faire grossir une boîte. Jamais avare de conseil, on s’essouffle très vite dans chacun des métiers que l’on pratique si l’on n’a pas une démarche de veille. Le métier de conseil commence d’abord par de la veille et de l’autoformation. Vous n’êtes pas curieux ? Passez votre chemin.

Retour aux sources à partir de 2008 avec la création d’un premier blog (histoire de voir comment ça tourne sur un de mes sujets préférés, aujourd’hui à la ramasse : les échecs) . Dans la foulée, préoccupation pour un sujet tellement crucial qu’il est nécessaire d’avoir à l’esprit : LE SEARCH

La réponse au search, tout le monde en est conscient

Je sais que nombre d’entre mes confrères n’auront pas le même avis. Mais pourtant, qui ne nous demande pas d’être au moins visible lorsque l’on crée un site Internet. J’ai bien créé de premiers sites avec l’objectif de développer le business de certains. Pas de honte sur le peu de retour, le Web n’était toujours pas la priorité en comparaison à aujourd’hui. Un peu esseulé, je me suis tourné vers un formateur en référencement naturel en 2010. A y penser, que de chemin parcouru. Une petite formation de deux jours pour affiner mes convictions, mes erreurs aussi. Mais je prends, l’erreur est un formidable moteur d’introspection. En bossant sur les échecs, vous devenez incroyablement meilleur.

Les rencontres fatales, les peurs, les enjeux

Entre 2010 et 2012, que de temps passé à comprendre l’ovni Internet. C’était passionnant à y repenser. Pleins de tests, plein de blogs plus ou moins bidons lancés mais bref, c’est mon côté autodidacte, j’aime bien comprendre.

A partir de 2012, entrée en scène timide avec les premiers blogs sérieux lancés comme Facem Web. Pas de quoi être toujours très fier mais qu’importe. Le webmarketing plus que le SEO m’habite. Il s’agit de convertir et on se donne les moyens.

Pour progresser, j’en conclue qu’il me faut plus d’apport extérieur que les ingénieurs informatiques ou élèves ingénieurs que je rencontre. Allez Hop, on va aller à la rencontre de ceux qui font la même chose, ceux qui participent au SEO CAMP de Lille en particulier. Quelle ne fut pas mon délice de voir tant de types (plutôt des hommes que des femmes dans ce métier même si ça change) bien plus armés que moi. Les bons réflexes, je ne les ai pas perdus de mon acien métier : Pour comprendre, il faut regarder comment font les autres. Depuis, je n’ai pas perdu cet esprit et c’est vraiment un grand conseil que celui-ci :

Vous n’avez pas la science infuse, d’autres font toujours des choses mieux que vous !

Côté peur, la création de l’Agence, la certitude d’être dans le vrai sur un tas de points et le souhait de toujours innover. Sur ce dernier point, il faut que je vous explique : innover, c’est d’abord pour moi quelque chose d’interne en vous inspirant de l’externe, certes. C’est à partir de là que vous trouverez le plus d’opportunités des ressources humaines. Innover, c’est donc apporter des services supplémentaires, des distinctions simples et pas forcément toutes techniques en rapport à la concurrence. Vous démarrez ? Qu’est-ce que vous avez créé de différent par rapport à l’année précédente ?

Les autres référenceurs de ma région nord de France

Sur Lille particulièrement, vous avez un tas de boîtes liées au secteur numérique. Euratechnologie n’est pas le seul pôle. C’est une ville qui, quoi qu’on en dise, reste très dynamique en France sur le sujet. Et ça, c’est génial parce que cela vous permet de rencontrer un tas de gens qui peuvent vous apporter quelque chose. Et pour commencer, chambouler vos idées sur Google (enfin pour moi) :

White Hat, Black Hat, Grey Hat où je ne sais quoi, ce n’est que bullshit

Pardon mais là je ne peux m’empêcher de rire sous ma barbe grandissant quant à ce type de terminologie. Du pur commercial qu’il me faut démonter ici parce que c’est bien plus compliqué que cela. Et pas de problème, je veux bien l’utiliser si ça peut rassurer.

Le White Hat SEO, ça n’existe pas

Bon, soyons clair, il doit bien exister des gens qui font bien tout comme il faut mais ce n’est pas de leur fait. C’est juste contre nature de respecter les règles d’un boîte que chacun s’accordera à détester fondamentalement. Mais plus loin, les exigences économiques de marchés aux cycles plus courts fait que l’on ne peut pas envisager une entreprise pérenne comme par le passé. Oula choc. Dans les années 2004/2005, on m’expliquait ce qu’était la transmission d’entreprise et ce qu’il fallait mettre en œuvre pour que cela se réalise :

Je crée, je développe, j’en vie et je transmets

Sauf que non et bon  nombre de commerces par exemple ne trouvent même pas repreneurs, lors les enfants… Les modèles changent et c’est bien le numérique qui veut ça. Adaptons donc les techniques commerciales à ce changement ! A commencer par le SEO.

A moins que la priorité soit de diffuser vos annonces à la radio locale ou sur des tracts (Lol) et que vous n’êtes donc pas en train de lire ces lignes, vous savez que vous n’avez pas trente-six chances de bien démarrer votre création. De même, vos héritiers feront probablement autre chose. Tant mieux ! Les cycles entrepreneuriaux sont plus courts et la communication doit donc être plus rapide , agressive même si l’on pense aux Start-ups. La règle est donc de voir dans quelle mesure l’on peut prendre des risques, en fonction de notre connaissance e ceux-ci.

Finalement, le vrai White Hat, c’est celui qui prend le minimum de risques.

Le black-hat SEO, ce qui peut toujours m’épater

Et sur Lille, ils sont nombreux. J’ai pu notamment rencontrer Yann Lemort, autour de quelques bières dans un apéro Web ou je ne sais quelle soirée organisée. Il m’a livré un secret étonnant, comme ça : « Un jour, j’ai découvert les backlinks. »

Bon Ok Yann, les deux volets, le contenu et les liens. Mais venant de lui, ça fait réfléchir. Et c’est quelque chose qui a fait son chemin. Oui oui, les backlinks, on peut faire des choses étonnantes pour en avoir. Depuis, on a développé des solutions très personnalisables à l’agence et c’est la top priorité au point que je me suis vu dire à des clients (c’est un peu exagéré)  :

On crée du contenu pour avoir du lien !

Bon le Black hat dans cette histoire. Le black hat, de mon pointe de vue, ce sont les techniques que je n’arrive pas à comprendre, à pratiquer. ça se réduit énormément avec le temps mais ce qu’il faut comprendre ici c’est que c’est bien la seule philosophie qui mérite une vraie veille. Parfois, je trouve un truc et je m’écroule en voyant qu’un « champion » l’a déjà remarqué. Mais je m’écroule pour mieux redoubler d’attention 🙂

Quelle rigolade de voir sur un profil Twitter comme il y a peu : »Je suis SEO et intéressé par les techniques White Hat« . J’ai presque envie de dire : Commence par indexer un site.

Conclusion sur mon métier de référenceur, ses qualités, ses prérequis

Allez on termine cette histoire et si vous avez été jusque là, merci. J’ai repéré plusieurs critères qui sont une force et des qualités nécessaires pour se lancer dans ce métier de SEO :

1) La curiosité (son pendant, c’est l’ingéniosité alors…)Évidemment, de la technique est nécessaire (Les langages du Web surtout), maîtrise d’une ou plusieurs langues,…

2) La veille (ça c’est presque une tarte à la crème),

3) L’échange, on a bien toujours les moyens d’avoir des infos mêmes en apparence futile auprès d’un SEO autour d’une bière ! (Ici c’est le nord)

4) Le test, parce qu’avec ce dernier c’est la mise en pratique et le pragmatisme qui se mettent en œuvre.

Votre consultant SEO
Xavier Deloffre, consultant et formateur en référencement naturel et payant.