Pourquoi vous devriez être numéro 1 sur Google ?


Pour la meilleure réponse au search me direz-vous ? Oui mais… Cette question peut sembler un peu rude mais elle fait suite à une discussion de couloirs que j’avais eu cette année au SEO Camp de Lille avec un référenceur lillois et un ancien de la Quality Team à propos de la mise en avant par des techniques (non exprimées ici de Black Hat) pour pousser le site d’un artisan sur Lille.

Justifier de ses compétences métiers pour prétendre au Saint Graal de la première place sur Google

certificat excellence pour googleC’est un argument redondant d’évoquer une justification par les compétences, le mérite, votre façon de vous occuper de vos clients, ou le caractère exceptionnel d’une entreprise pour justifier sa position dans les premiers résultats de recherche du moteur. En soi, cette réflexion peut choquer certains profanes qui ne voient dans le référencement naturel qu’un ensemble de techniques.

Sur ce point, et bien que le SEO soit particulièrement technique et nécessite la connaissance de stratégies multiples, je ne peux apporter mon crédit. Pourquoi ? Parce qu’effectivement, le positionnement d’une page dans les SERPs implique de plus en plus de justifications, d’honnêteté recherchée par Google lui-même pour le positionnement mais au-delà pour l’indexation des pages.

Ce débat est de mon point de vue une question d’éthique SEO

Oui, c’est un débat éthique d’abord parce qu’il porte en premier lieu sur l’éthique même de Google, avant celle des clients, des sites Internets et de ce que vous avez à proposer. Google nous impose sa vision du monde et nous devons nous y plier… ou pas.

Si l’on part du principe que Google cherche à apporter la meilleure information, la plus transparente possible à ses internautes, on sera d’accord. Sauf que cette transparence a un prix, souvent lui-même défini par un ensemble de règles de Google, jusque dans l’éditorial ; un prix qui se traduit aussi par la marchandisation accélérée des SERPs avec Adwords, un prix qui nous dit que ceci est bon et cela est mal. D’ailleurs toute transparence est-elle bonne en soi ?

Le Référenceur SEO par-delà bien et mal

Permettez cette analogie « anti-moralisatrice », morale qui nous est vendue finalement à la manière d’une « loi morale » pour rester dans le registre philosophique. Mountain View nous vend le bien et nous sommes censés accepter en bloc. Comme je comprends certains black Hat qui n’ont que faire (et l’affichent) de cette pseudo vision universaliste de Google.

Que je comprends aussi ceux qui voient cela comme un dictat alors que d’autres positions, éthiques ou non, auraient toute place également dans le jeu de la concurrence.

L’une des justifications les plus sensibles pourrait simplement être : c’est mon client donc c’est lui le meilleur !

En soi oui, pourquoi Google interférerait-il dans ce qui représente une relation commerciale justifiée par un accord privé ? Et là, évidemment, vous me direz : Parce que la prestation concerne Google ! Oui mais…

Dédramatiser l’influence de Google sur sa propre prestation

Panda, Pingouin et les autres filtres imposent des règles qui dépassent leur fonction. C’est bien sûr fonctionnel tout cela, mais c’est surtout dissuasif, inhibant même. Alors dans quelle mesure peut-on se plier aux règles de Google ? Avons-nous signé un contrat en surfant sur ses pages stipulant que nous devons adhérer à sa doxa ? De mon point de vue non sur le plan du référencement naturel. La seule question qui nous intéresse ici, c’est l’intérêt du client.

Ok, je te fais un PBN, je triche, je prends des risques mais tu es bien conscient que je prends ces risques… Ce qui nous amène à répondre à la première question de cet article.

On peut justifier d’une première place si on est en mesure de décider de l’être

Je ne suis pas sûr d’avoir l’assentiment de tous en disant cela. Pour ma part, un chef d’entreprise, un décisionnaire dans une entreprise qui prend des risques et joue le jeu du numérique dans l’optique de gagner des parts de marchés doit prendre en compte toutes les possibilités, y compris celles qui contreviennent aux règles imposées par Google. Il n’y a rien de mal à faire plus d’argent du moment que l’on reste dans le cadre des lois qui nous sont imposées par les hommes.

La morale est affaire de métaphysique et ne concerne en rien nos entrepreneurs, nos chefs d’entreprise. Une éthique oui !

Vous me direz, et c’est ce qui avait été évoqué lors de cette discussion, la pénalité de Google peut engager l’ensemble des salariés d’une entreprise. C’est vrai, mais l’échec est souvent mis en perspective comme une faute morale. Allons un peu au-delà :

La transparence dans les techniques employées incombe au référenceur vis-à-vis de son client, celle de Google n’est pas notre problème. Ceci participe de la vraie démarche éthique.

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Votre consultant SEO
Xavier Deloffre, consultant et formateur en référencement naturel et payant.

2 commentaires

  1. Florian Roubaud 14 juin 2016
    • Xavier Deloffre 14 juin 2016